Catégorie : Nous soutenons
Stop Féminicides
Tribune des élu.e.s France insoumise de Montreuil parue dans le Montreuillois du 7 novembre 2019
Manifestation Education à Montreuil
Pouvoir d’achat – droit fondamental accès à l’eau
Riva Gherchanoc interviendra à l’occasion de l’initiative du GA Bajo Durablement Insoumis
Gestion de l’eau dans la ville de Bagnolet : faire ou faire faire ?
Le service de l’eau est essentiel, tout comme la nourriture saine et l’accès aux médicaments.
Lire la suite Pouvoir d’achat – droit fondamental accès à l’eau
EAU BIEN COMMUN : Est Ensemble recule et cède au chantage de la droite et de Santini
Intervention de Riva Gherchanoc au conseil de territoire du 22 janvier 2019
Monsieur Cosme,
Vous disiez que le temps est un outil précieux. Effectivement, vous ne le savez que trop bien ainsi que nombre d’élu·e·s ici présent·e·s.
Je souhaite rappeler que le 30 Novembre 2010, la communauté d’agglomération à Est Ensemble alors présidée par M. Kern ici présent ce soir, avait déjà malheureusement voté par 86 votes pour la délégation de service public et donc le SEDIF Veolia.
Sur 91 conseillers qu’elle comportait à l’époque, seuls 5* avaient déjà fait le choix du retour en régie publique de l’eau.
Lire la suite EAU BIEN COMMUN : Est Ensemble recule et cède au chantage de la droite et de Santini
Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida à Montreuil
Riva Gherchanoc était présente ce 1er décembre au côté d’ Aides 93 Montreuil pour la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida.
Merci aux militant·e·s d’ Aides 93 Montreuil d’avoir fait vivre cette journée de solidaritéS à #Montreuil !
Violences faites aux femmes : il faut répondre à l’urgence
Si, aujourd’hui, la parole des femmes est plus écoutée, sur le terrain les moyens diminuent. À Montreuil, la municipalité planche sur de nouvelles solutions pour répondre à l’urgence, comme l’explique l’élue Riva Gherchanoc.
C’est sous la houlette de la Maison des femmes Thérèse-Clerc que Montreuil s’apprête à participer le 24 novembre à la grande manifestation #NousToutes dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes. Cette mobilisation, qui promet d’être d’ampleur, fait suite au mouvement #MeToo et #BalanceTonPorc qui a enflammé les réseaux sociaux l’année dernière. Cependant, « il faut cesser de penser qu’il s’agit d’un mouvement spontané, selon Riva Gherchanoc, adjointe déléguée à la lutte contre les violences faites aux femmes. #MeToo et #BalanceTonPorc, tout comme l’affaire Weinstein, sont le fruit du long travail des féministes qui pointe une violence structurelle. Ce mouvement n’est pas la libération de la parole mais de l’écoute». Pour accompagner cette écoute nécessaire, la mission Droit des femmes a organisé, le 20 novembre dernier, une matinée de sensibilisation à destination des professionnels de la prise en charge des violences. Intitulée «Repérer et orienter », elle s’adressait également aux agents municipaux en situation d’accueil.
ORIENTER LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES
Forte d’un maillage de sept structures sur le territoire vers lesquelles orienter les femmes victimes de violences, la municipalité s’est dotée d’un réseau local de lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, qui permet le soutien, la formation et le partage des pratiques entre professionnels. Une première étape a abouti à la parution d’un annuaire-guide sur les violences. « Aujourd’hui, nos professionnels tirent la sonnette d’alarme. Certes, la Seine-Saint-Denis est pilote sur la lutte contre les violences faites aux femmes, mais qu’en est-il des moyens financiers et humains qui s’amenuisent sur le terrain ? » L’élue tient à rappeler que la Maison des femmes Thérèse-Clerc gère 800 cas de violences par an et que, depuis 2014, Montreuil a vécu trois féminicides (Poupette, Aïcha et Mariama). « Il y a urgence. » Au-delà de la coordination, le réseau local veut donc devenir proactif en travaillant à des informations qui remontent du terrain. «Pourquoi les femmes ne pourraient-elles pas porter plainte à l’hôpital ou dans un centre de santé plutôt que d’être obligées d’aller au commissariat ? Ce sont des pistes que nous pouvons travailler avec le CHI pour éviter que les femmes rentrent chez elles après avoir franchi la porte de l’hôpital », conclut Riva Gherchanoc.
Article paru dans Le Montreuillois n°65 le 22/11/2018